Emergence du parcours

9 juillet 2015, La Mézière, la journée d'expérimentations participatives explore,  sans que nous en ayons encore connaissance, le futur site d'installation du parcours :


"Non seulement, le lieu du parcours avait déjà été identifié, mais nous l’avions aussi expérimenté comme le passage du milieu urbain au milieu naturel, point d’entrée aux continuités biologiques du territoire du Val d’Ille, comme un chemin du dehors vers le dedans, notre lien intime avec le vivant."




L’action du 9 juillet 2015 a réuni des jeunes du GPAS (Groupement de Pédagogie et d’Animation Sociale) de la Communauté de Communes du Val d’Ille qui accueillaient des jeunes de la Communauté de Communes de la Bretagne Romantique.


 


Avec leurs téléphones portables comme outil de création photo et vidéo, il s'agissait de s’interroger sur l’espace nature de La Mézière comme lien entre milieu urbain et trame verte, cet espace entre-deux, et de questionner la relation des jeunes à leur environnement.




Quelques mois plus tard, le site s'impose comme une évidence !
Nous réalisons avec le régisseur, le repérage technique sur site.

Téléchargez le dossier technique ici

"Le public est accueilli à proximité du parking, après un rapide discours, les accompagnants emmènent le public à la lumière de perches de saule vers le premier lieu d'installation.
L'orchestre se tient là, au pied du vestiaire de foot. L'éclairage met en relief le tag végétal, les images apparaissent sur le volet métallique roulant. Le groupe se remet en route, longe le long grillage des terrains de foot, par ce petit sentier, il se dirige vers un lieu plus mystérieux, petit théâtre de verdure caché au détour d'un chemin. La grande sculpture métallique "Céleste" est là remarquablement mise en lumière, dans l'ombre l'orchestre s'installe, le public s'assoit sur les billot de bois en arc de cercle. La lumière s'adoucit, puis révèle l'orchestre. Les images grand format apparaissent sur le couvert végétal. 6 mouvements, 6 créations vidéos, dans lesquelles l'image et le son résonnent en accord parfait.
La pénombre est là tout autour, le groupe repart à la lumière des perches de saules dans la nuit. Quelques espaces lumineux révèlent la beauté de quelques herbes folles, le clapotement de l'eau.
Chacun s'installe au bord de l'eau, les grands arbres s'y reflètent comme dans un miroir profond. Quelques musiciens sont sur l'autre rive, sous les arbres. Un radeau quitte la berge, une musicienne à genoux, sa voix s'élève en harmonie avec les sons du cristal Baschet. Les images projetées sur l'eau viennent rebondir sur les feuilles des arbres. L'instant est à la grâce, à la beauté, à la résonance.
Partir est difficile, il est des moments que l'on voudrait suspendre, maintenir, garder. Le cheminement passe par une porte végétale, c'est la sortie, la fin de cette expérience sensible, éphémère, unique."